LA CAUSE PRINCIPALE DES MAREES VERTES EST L'EXCES DE NITRATES AGRICOLES
Alain Menesguen, biologiste, spécialiste de modélisation mathématique des écosystèmes côtiers à Ifremer. Il siège au comité scientifique de suivi du plan Algues vertes. Explications sur le site de Bretagne-Environnement - Interview dans ouest-France "Nous avons perdu 10 ans " - septembre 2011-Video sur Univers-sciences - Nouveau document : conférence mars 2013 IFREMER VIDEO
Jean-Yves Piriou, chercheur à l'Ifremer : Video sur ABP
INRA CEVA IFREMER 2011 : expertise conjointe sur les causes des marées vertes, en réponse à une saisine de M. le Préfet de région 2011 le texte complet
INRA AGROCAMPUS 2006 : le rapport
IFREMER (Centre de Brest) - Département "Dynamiques de l'Environnement Côtier" , Laboratoire Ecologie benthique : Le rôle historique de l'IFREMER 2011 Lire l'étude - La responsabilité du Nitrates : étude d'Alain Menesguen (Ifremer) en 2003 - Lire - Etat des connaissances par Michel Merceron (Ifremer) Colloque à Ploufragran dès 1999 : - lire le rapport complet - conclusions : lire la synthèse du colloque
DES SOLUTIONS EXISTENT
La réduction des proliférations algales suppose de faire diminuer les taux de nitrates pour qu'ils soient limités entre 10 et 25 mg/l maximum dans les cours d'eau, taux qui sont très inférieurs à la concentration maximale admise par la réglementation relative aux eaux destinées à la consommation humaine (50 mg/l).
Les solutions résident dans le changement des pratiques agricoles :
LE PLAN GOUVERNEMENTAL ALGUES VERTES janvier 2010 : Le rapport de la mission interministérielle
février 2010 : Le plan de lutte contre les algues vertes
explications sur le site Bretagne-Environnement
explications sur le site de la Préfecture
LE COMITE SCIENTIFIQUE pour le suivi du plan gouvernemental algues vertes
Qui sont les membres du Comité Scientifique ? : arrêté préfectoral
Avis du Comité scientifique sur ce plan - courant 2010 : Lire l'avis
LA COUR DES COMPTES : Les instruments de gestion durable de l'eau - février 2010 : Le rapport
LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL REGIONAL CESR) : texte
LE CONSEIL SCIENTIFIQUE DE l'ENVIRONNEMENT DE BRETAGNE (CESB) : avril 2010 - avis sur le plan algues vertes : télécharger l'avis
septembre 2009 : communiqué : télécharger le communiqué
Composition du CESB : liste des membres
...Antérieurement au Plan algues vertes
Préfet des Côtes d'Armor - 4 septembre 2009 : Le rapport
Programme Pro-Littoral 2002-2006 - les mesures
Tous les programmes depuis 2002 sur le site de Bretagne-environnement
LA METHANISATION EN QUESTION
La méthanisation n'est pas une technique adaptée pour traiter le problème de la prolifération des algues vertes :
- Elle ne supprime ni l'azote, ni le phosphore.
- Cette opération a un coût, qui sera payé en grande partie par la collectivité, au mépris du principe "pollueur - payeur".
- Cela risque de constituer un encouragement à produire toujours plus, au-delà des capacités d'épandage.
La méthanisation est utilisée pour faire illusion, pour "faire croire que le problème "algues vertes" est bien pris en compte par la puissance publique".
Lire le courrier au Préfet envoyé par l'association Sauvegarde du Trégor
COUT DES POLLUTIONS AGRICOLES
Commissariat général au developpement durable (CGDD) - Coût des pollutions agricoles de l'eau - Etude parue en septembre 2011.
Cette étude analyse certaines dépenses entraînées pour les ménages par les pollutions agricoles diffuses dues aux apports excédentaires d'azote et de pesticides. Cette étude ne fait que confirmer les conclusions du rapport de la Cour des Comptes publié en 2010. (voir plus bas). Si les pollutions industrielles, domestiques et urbaines ont nettement régressé depuis la création des agences de l'eau il y a quarante ans, ce n'est pas le cas des pollutions agricoles et d'élevage, qui sont en augmentation dans certaines régions. Les dépenses additionnelles des ménages générées par les pollutions agricoles sont évaluées en moyenne à 1000-1500 millions d'euros. Parmi ces dépenses, les coûts de traitement évalués à 640-1140 millions d'euros répercutés sur la facture d'eau, (représentant 7 à 12 % de cette facture), ainsi que les dépenses d'eau en bouteille ou d'installation de systèmes de filtration. Pour les ménages des localités les plus polluées, ces dépenses supplémentaires pourraient atteindre 494 euros par ménage ou 215 euros par personne, soit un surcoût de près de 140% de la facture d’eau moyenne 2006. Pour télécharger le rapport complet, cliquer ICI
Lire l'article "Pollution de l'eau : le rapport explosif du ministère" dans le Télégramme
Lire l'article "Les pollutions agricoles de l'eau coûtent 54 milliards d'euros, selon une étude" dans la Gazette des Communes
Lire l'article :"Eau potable : le vrai coût des pollutions agricoles" dans le Journal de l'Environnement
Lire l'article "Les ménages paient le coût des pollutions agricoles" dans Actu-Environnement
Le rapport de la Cour des Comptes - 2010 - "Les instruments de la gestion durable de l'eau"
La Cour des Comptes doute de «la capacité de la France d'atteindre dès 2015 les objectifs qu'elle s'est assignée sauf à ce que des améliorations y soient rapidement apportées». Elle rappelle qu'en Bavière ou au Danemark des actions préventives ont permis de réduire de 30% les consommations d'azote et de pesticides. Les traitements de type "curatif" choisis par la France sont 2,5 fois plus coûteux au mètre cube traité que la prévention, sans pour autant améliorer la qualité de la ressource. Pour télécharger le document complet, cliquer ICI
lire l'article "La politique de l'eau épinglée par la Cour des Comptes" dans le Journal de l'environnement
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