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Association Baie de DouarneneZ Environnement (BDZE)

L'association Baie de Douarnenez Environnement a pour but de défendre et protéger l'environnement et la qualité de vie sur l'ensemble du territoire maritime et terrestre de la baie de Douarnenez, de la baie des Trépassés et de la chaussée de Sein ; de lutter contre la prolifération des algues vertes

Spectacle BDZE et ALERTE A L'OUEST : Une vie de Cochon mercredi 18 juillet à Douarnenez

  Affiche-Une-vie-de-cochon.jpgUNE VIE DE COCHON

Spectacle créé par la compagnie ETC...ART

 «J'aime bien les cochons et j'ai des tas de choses à  dire, moi, sur les cochons.» 

Pour Solenn, la vie esaffichecochongrand.jpgt une drôle d'histoire. Moins rose que les cochons qu'elle fréquente en regardant travailler sa mère, Morgane, salariée dans une porcherie industrielle, et plus étrange que ce que semblent en percevoir les adultes.

Avec son regard d'enfant, Solenn observe les adultes aux prises avec un travail quotidien éprouvant. Mais, à travers les yeux d'une enfant, les auteures de ce récit en disent beaucoup plus que tous les rapports officiels sur la réalité effrayante et absurde de l'agriculture industrielle et sur l'état de nos relations avec les animaux.

«Est-ce qu'on a tous les droits sur les animaux ?», se demande Solenn. «Il y a des fois je me demande si on n'est pas des sauvages.»

 Adaptation théâtrale de l’ouvrage de Jocelyne Porcher, chargée de recherches à l'INRA et Christine Tribondeau, salariée en production porcine industrielle.

Mercredi 18 juillet 2012 MJC DOUARNENEZ 20h45

Entrée 10 - petits budgets 5 - buvette bio - Réservations : 02 98 74 31 10

Représentation théâtrale co-organisée par Baie de Douarnenez Environnement : bdze29@gmail.com,  http://baiedouarnenezenvironnement.over-blog.com/ et  et Alerte à l'Ouest : contact@alertealouest.fr, https://sites.google.com/site/alertealouest/

Site de la compagnie ETC...ART de Clermont-Ferrand

La pièce de théâtre « une vie de cochon » s'est jouée devant une salle comble à la MJC de Douarnenez et a été applaudie.

Deux jours plus tard, des éleveurs porçins du Porzay réagissent à la programmation de ce spectacle : 

Ouest-France - lundi 23 juillet 2012

Quatre éleveurs porcins du pays de Douarnenez - Jean-Allain Divanac'h (Plonévez-Porzay) Alain Conan (Kerlaz), Roger Mauguen (Cast)  et Jean-Yves Douérin (Plogonnec)  sont révoltés. « Nous souhaitons demander au grand public de prendre du recul face au dénigrement, dont notre métier fait l'objet. » Ils s'estiment seuls « au niveau consulaire ou syndical. On n'est pas écouté alors qu'on crée des richesses, lance Roger Mauguen, éleveur à Cast. J'aurais aimé voir des capitaines d'entreprises et des politiques monter au créneau. »

Ces mousquetaires de l'élevage se disent trahis et partent en guerre contre l'association Baie de Douarnenez environnement (BDZE) et leur chef Jean Hascoët. « À la création de BDZE, j'avais confiance, raconte Jean-Yves Douérin, de Plogonnec. Mais il n'y a a pas eu d'échanges. » Pour Jean Hascoët, dans le journal l'Express du 22 juin dernier, expliquait : « Dès le début, nous avons cherché à éviter la caricature du conflit entre associations et agriculteurs. On visite des exploitations, on discute, on se rencontre.

Pour les agriculteurs, la goutte d'eau a été la pièce de théâtre intitulée Une vie de cochon, adaptée du livre de Jocelyne Porcher et Christine Tribondeau, jouée à la MJC de Douarnenez le 18 juillet dernier. « Faire venir à Douarnenez une compagnie théâtrale pour y jouer une pièce parodiant nos méthodes de travail, n'est-ce pas de la caricature ? s'interroge Jean-Allain Divanac'h, de Plonévez-Porzay. Les actes de Jean Hascoët sont en contradiction avec ses paroles ! » Alain Conan poursuit : « C'est un amer constat. On ne montre rien d'autre que les algues vertes, cette image négative, et tout le monde s'autorise à nous juger. »

 

Dans le journal Le Télégramme : L'association accusée de mensonge

Agriculture. Cri du coeur de quatre éleveurs

Le Télégramme - 24 juillet 2012

Quatre éleveurs de porcs de la baie de Douarnenez viennent de lancer un appel public. Ils en ont marre d'être «accusés de tout» et attendent plus de solidarité de la part de la société.

Ils ont donné rendez-vous ce vendredi d'ouverture des Fêtes maritimes devant la plage du Ris. Les voiles colorées s'échappent sur la grande bleue du port voisin. La plage étend son sable nu. Pas d'algue verte en vue. Elles s'entassent pour l'heure sur la plage voisine de Trez Malaouen. La conférence de presse peut commencer au soleil. Une opération de communication d'agriculteurs bien sûr, qui très rapidement prend une autre dimension.


 «C'est un cri du coeur que nous voulons pousser. Nous n'en pouvons plus d'être désignés comme responsable de tout», dit Roger Mauguen, de Cast. À côté de lui, il y a Jean-Alain Divanac'h, de Plonévez-Porzay, Alain Conan, de Kerlaz, Jean-Yves Douérin, de Plogonnec: un échantillon représentatif d'éleveurs du fond de la baie. «Mais nous ne parlons qu'en notre nom», disent-ils. «Ce qui nous fait réagir aujourd'hui, c'est la programmation par l'association Baie de Douarnenez Environnement d'une pièce de théâtre qui met notamment en scène l'absence de sentiments envers les animaux, explique Jean-Yves Douérin. C'est un angle de plus pour nous attaquer. Ce qui nous fait rager c'est que les responsables de l'association disent qu'ils recherchent le dialogue avec les agriculteurs».

«Nous avons cru au dialogue, quand nous avons été invités il y a deux ans lors de la création de l'association, continue Jean-Yves Douérin. Nous avons discuté. Ils sont venus dans les exploitations. Nous étions ouverts à la discussion. Il n'y a pas eu de retour, pas de suites, si ce n'est le rassemblement parodique à Sainte-Anne-la-Palud en septembre2010». Le constat est amer. «Nous avons l'impression que les attaques contre nous vont crescendo dans tous les domaines», ajoute Roger Mauguen. «Nous sommes prêts à prendre nos responsabilités, mais pas sur tout», ajoute Alain Conan.

  «C'est vrai que nous travaillons de manière industrielle dans nos élevages, constate Jean-Alain Divanac'h. Dans les entreprises, ce mot ne dérange pas car il implique des exigences: traçabilité, organisation du travail, hygiène. Or, à notre niveau, parler de productivité, de management est toujours négatif». «Ce que nous attendons c'est une solidarité du territoire et non la polémique. Qui se soucie des employés de l'agroalimentaire quand on n'arrête pas de dire qu'ils font des produits négligeables qu'il faut quasiment boycotter?» «Nous sommes fiers d'être éleveurs et agriculteurs, fiers de la qualité de nos produits, des progrès en matière de protection de l'environnement et aussi de la capacité du modèle breton à faire s'exprimer tous les modes d'agriculture», concluent les quatre. Un sursaut d'orgueil, faute d'écoute et de respect ?

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