6 Janvier 2013
Plusieurs industriels font actuellement pression pour utiliser les algues vertes, déchets de l'agriculture industrielle, comme matière première : en faire des emballages biodégradables, ou bien s'en servir pour les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale.
Les élus de Plonévez-Porzay ont accepté sans états d'âme d'étudier l'éventualité d'une nouvelle filière de pollution.
Des élus de Lannion Trégor Agglomération, notamment de communes du bassin versant de la Lieue de Grève (Plestin-Les-Grèves, St-Michel en Grèves) ne semblent pas tentés par l'expérience :
"les algues vertes sont dangereuses, Il faudrait que les personnels soient protégés d’un bout à l’autre de la chaîne et qu'on ait des garanties",
"si on commence à en faire un métier, c’est admettre que finalement, il y aura toujours des algues vertes. On ne veut pas faire de business à partir d’une pollution !
"envisager une filière sur un déchet ne tient pas la route. Parce que les algues vertes ne sont pas une richesse. et aussi parce que confier leur ramassage et leur exploitation au privé revient, quelque part, à encourager la pollution. C'est l'éradication des algues vertes qu'on vise, non leur prolifération».
"C'est un comble ! Plus on sera pollué et plus on créera de l'emploi, c'est ça ?»
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