Demander une extension pour obtenir une régularisation !
Concernant l'élevage industriel porçin à St-Nic, le Conseil de gestion du Parc Marin vient de décider de
- régulariser la première extension effectuée en 2003, avec raccordement des effluents urbains à la station d'épuration des lisiers (l'autorisation préfectorale initialement accordée en 2003 avait été annulée par le Tribunal administratif en 2007 pour absence d'enquête publique avec étude d'impact environnemental)
- de ne pas autoriser l'extension demandée.
Notre association Baie de Douarnenez Environnement estime que "cette décision est un moindre mal : pour la première fois, un organisme officiel refuse une extension d'élevage. C'est un premier pas e t on peut espérer que cela mettra un point d'arrêt à tout nouveau projet de ce type dans les zones à excédent structurel. D'un point de vue symbolique, la décision de refus de l'extension est satisfaisante" MAIS il nous est permis de nous interroger sur la démarche : la demande d'extension n'était-elle simplement pas un subterfuge pour s'assurer de la régularisation ? Un refus de régularisation aurait été très courageux de la part du Conseil de gestion du parc Marin, mais aurait nécessité de vraies mesures d'accompagnement. Or, pour l'instant, tant du côté de l'Etat que du côté des communautés des communes, les projets curatifs sont préférés aux actions préventives. Pour preuve, le projet annoncé d'usine de séchage d'algues vertes, financée à 60 % par l'Etat, consistant à chauffer (au bois) les algues mélangées au sable : investissement nécessitant un volume suffisant d'algues pour être "rentabilisé".
L'association Eau et Rivières de Bretagne trouve "positif" le signal donné par le refus d'extension du Conseil de gestion du Parc Marin, tout en pointant la validation d'un projet basé sur de la monoculture de maïs grain, celle là même dont les les fuites d'azote sont les plus fortes ! Lire le communiqué
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