17 Mai 2016
Le graphique montre bien qu'il faut se garder de toute conclusion hâtive. On peut dire par exemple que les quantités ramassées en 2015 sont exactement les mêmes qu'en 1995 !
Si, depuis 2009, la loi impose le ramassage dans un délai de 36 heures, nous savons qu'il n'est pas possible dans les criques rocheuses, il n'est pas non plus effectué de manière systé-matique, en périodes de grandes marées et en dehors des mois touristiques.
Il faut de toute façon relativiser ces données qui ne sont qu'un indicateur imparfait de la présence des algues sur nos plages. Les mesures par survols aériens réalisées chaque année par le CEVA (centre d'étude et de valorisation des algues) montrent que les échouages fluctuent d'une année à l'autre, d'un mois à l'autre, en fonction des conditions climatiques, sans faire apparaître d'amélioration significative....