1 Avril 2015
La Vendée ne doit pas devenir la terre d’accueil des usines d’élevage porcin que la Bretagne ne supporte plus. Ce système y a pollué les sols, les cours d’eau et les plages ; les mêmes causes provoqueront les mêmes conséquences dans notre département.
Située à 16 kms des Sables d’Olonne, à la source même de la Vertonne qui se jette à Brem sur Mer et de six autres cours d’eau dont le Payré qui aboutit dans les marais de Talmont, la maternité-usine aux 890 truies et aux 23.000 cochons de Poiroux sera la « tête de pont » des futures porcheries vendéennes du groupe Sofiproteol (Avril) qui finance l’opération.
Cette installation doit donc être stoppée avant qu’il ne soit trop tard, le préfet de Vendée en a le pouvoir. Plusieurs associations et des habitants ont engagé une procédure judiciaire au Tribunal Administratif contre cette autorisation d’exploiter mais le procès peut durer des années. Hélas, ceci n’interdit pas la construction de l’usine, sauf si une mesure de sauvegarde est prise par l’autorité administrative.
Cette pétition ne s’oppose pas aux éleveurs et aux élevages à condition que les techniques utilisées s’intègrent à l’environnement et soient respectueuses des animaux. La mise en œuvre de l’Agro-écologie, importante ambition du Gouvernement, passe par le refus d’un système d’usines à cochons, sur caillebotis et lisier, impactant gravement le territoire et justifie le développement d’élevages fermiers, sur paille et fumier, respectueux des sols, de l’eau et des consommateurs.
Pétition à signer : http://www.porcherie-poiroux.fr/
Rassemblement samedi 4 avril aux Sables d'Olonnne