3 Novembre 2014
Dans cette analyse argumentée, Jacques Caplat explique en tant qu'agronome en quoi ce barrage est un non-sens et revient sur les circonstances de la mort du jeune garçon : "La fête organisée sur le site par les opposants au barrage du Sivens ne comportait aucun risque d'aucune sorte, puisqu'elle n'était pas en ville et qu'il n'y avait rien à détruire ou dégrader. Rien, strictement rien, ne justifiait la présence de gendarmes, et encore moins une présence aussi massive et agressive. Rien sauf... la volonté de pousser les opposants à réagir et de provoquer des violences.
Dans ces circonstances, la mort de Rémi Fraisse alors qu'il fuyait une charge de gendarmerie, tué par une grenade de désencerclement encore utilisée abusivement, n'est pas un hasard mais le résultat d'un processus révoltant."